Prélude (Vendredi) :
Profed a confié son Elise à un garagiste angevin (il vous racontera peut-être), donc je vais le chercher à son taf pour descendre au Mans.
La route se fait sans encombre et sans bouchons.
On s’enregistre à l’hôtel, quelques photos, quelques coups de téléphone, et on repart (à pieds !) en direction du centre-ville.
Les parents de Pierre arrivent en Elise et Die arrive 5min plus tard. Timing parfait.
Petit diner bien sympathique avec Papa et Maman Profed puis retour à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil.
Chapitre 1 (Samedi) : Le Mans – Maison Blanche
Départ matinal pour le circuit, inscription de Die en 2ème pilote histoire de pas trop le frustrer, briefing humoristique (anglais) et c’est parti pour les tours de découvertes.
On forme un train derrière une Cooper S pour environ 5 tours à allure très modérée, ce qui permet à Die de me donner tous les conseils nécessaires (trajectoires, freinages, zones de danger…).
Il fait beau, la météo annonce de la pluie, alors on repart tout de suite !
Si l’on regarde le prix du weekend par rapport au prix d’une journée sur le Bugatti, le Maison Blanche est un bonus, un entrainement avant le grand rendez-vous du dimanche.
Mais ce « petit » circuit de presque 3km se révèle super intéressant. Des épingles, des virages rapides, un freinage en appuis et une longue ligne droite (+ de 170km/h en MR).
Le plateau est varié : des Elise/Exige de toutes générations et de toutes puissances (stock ou non), beaucoup de Speedster avec différents niveaux de prépa, quelques Cat et assimilé, 2 TVR, 1 Z3M, 1 R8 V10, 1 Atom...
Je n’ai ni filmé ni chronométré mais le MR se comporte bien.
Vu le club, composé essentiellement d’habitués du circuit et de voitures plus performantes, mon objectif était de ne pas être le plus lent du groupe.
J’ai passé un certain temps à laisser passer des gens, mais j’en ai doublé aussi donc l’honneur est sauf.
Après avoir changé ses plaquettes arrières sur le parking, Die emmène son Z4M à Norauto pour finir de le préparer (là on peut dire, il sera prêt !).
Plus la journée avance, plus les pneus et freins chauffent vite (ou alors on les laisse moins refroidir parce qu’on enchaine les sessions ?).
Pour m’économiser pour le Bug’, je m’incruste en passager dans une Westfield de 190ch (dédicace à Cyril !).
Ça pousse !!!
Au départ, je pensais que je n’avais que la sensation de vitesse.
Alors j’ai regardé le compteur : 120mph en bout de ligne droite (quasiment 220km/h) !
Ah oui, quand même…
Sinon, ça tient la route, ça freine, c’est un bel engin de circuit.
En fin de journée, pendant qu’on discutait au milieu du parking, une jeune femme se casque et monte dans une 340R.
Il n’y a personne à côté d’elle, donc je cours lui demander si elle accepterait un passager (avec mon plus bel accent français).
YES !
C’est la première fois qu’une femme m’emmène sur circuit.
C’est rigolo.
La conduite est plus cool, plus souple.
Elle va plutôt vite, mais les freinages et les changements de directions sont doux.
Seul bémol, elle a un diamant à l’annulaire gauche.
Zut…
La voiture ? OSEF !
C’est une Lotus avec un RPP de 4, c’est forcément génial sur une piste !
Le drapeau à damiers approchant, on part en direction du centre commercial.
Coucou au Z4 et direction Carrefour pour préparer… LE BARBECUE !!
Chapitre 2 (Samedi soir) : Soirée « de meeting » aux Oiselières
Un grand merci à Matthieu (le pote de Profed) pour l’invitation !
Une des raisons pour lesquelles ce CR est si long, c’est que ce weekend était autant une sortie circuit qu’un meeting au final…
3 jours, 2 soirées, du bricolage, 3 restos, 1 BBQ, et du roulage sur circuit au lieu des départementales.
Venons-en au bricolage donc…
Un grand merci à Pierre… non je déconne. A cause de lui et de ses freins, on ne mangera les premières tranches de saucisson qu’à 22h00 !
Heureusement, pour faire passer le temps, Matthieu nous gratifie Die et moi d’un petit tour en FD.
Initial D POWER !
Sur route, les suspensions stock filtrent bien les imperfections sans amener trop de roulis.
Le moteur et ses 2 turbos font l’effet de 2 lifts (avec un bon coup de pied dans le dos pour le 2ème).
L’auto est joueuse, ça glisse dans les ronds-points, ça donne envie !
Pour le reste rien à dire. Enfin mieux vaut ne rien dire. Surtout pour Profed en fait.
Mais je pense que d’autres le diront quand même…
Chapitre 3 (Dimanche) : Le Mans – Bugatti
Yeppa !!!!
Départ tout aussi matinal que la veille, escale à la boulangerie, et direction le circuit.
Le briefing est le même à un détail près : le lieu
Même principe que la veille, la famille canard se constitue derrière maman Cooper S.
Là encore, je prends les (précieux) conseils de l’expert pour commencer à apprendre le circuit.
En revanche, la première session se fera en passager dans le Z.
Histoire de voir comment il faut faire.
Bon, y a rien de spécial, il connait la piste, il connait la voiture, il double tout le monde, nanani nanana.
A peine rentrés aux stands, on repart en MR… pour une demi-session.
Petit excès d’optimisme = tête-à-queue = passage au stand puis retour en piste instantané.
Là, je fais tout pareil que Die sauf que : 1) je me fais doubler au lieu de doubler, et 2) le Dunlop passe pied au plancher (20km/h moins vite certes, mais à fond quand même).
Le circuit est magique.
Certains passages me font sourire voire rire en conduisant.
Le MR accroche 2 fois le 160-170kn/h sur un tour, les virages sont variés, il y a du dénivelé.
Au fil de la journée, je m’éclate de plus en plus.
Par contre, rouler sur une piste aussi belle et large fait réaliser un truc par rapport aux vrais pilotes : à la TV, ils placent leurs voitures comme ils veulent, les trajectoires ne bougent pas de 10cm tour après tour.
Là, la marge d’erreur est plutôt d’1m…
Mais c’est le kif total !
Les performances sont honnêtes, je dois être 2s moins vite que Profed sur un tour propre (il n’y en a pas beaucoup vu le nombre conséquent de voitures en piste à doubler ou laisser passer).
Les AD08 hurlent leur mère, le liquide de frein sature, mais quand l’auto fatigue, je « salis » mes tours en mettant un peu de glisse pour plus de fun.
A 13h, alignement des autos « à la 24h » :
Il fallait pas prendre la salade à midi !
Quelques photos de différents endroits des tribunes :
Dans l’après-midi, par curiosité uniquement, je prends les clés du Z.
Je déconnecte l’anti-patinage, mais n’ose pas enclencher le mode Sport. J’y vais timidement, shiftant à 6000 tours, doublant quand même 2-3 autos histoire de ne pas pourrir la réputation du Z.
Ce qui me surprend le plus, c’est la facilité.
Je m’attendais à un truc beaucoup plus facétieux, mais en fait ça va, on se fait pas pipi dessus.
Et puis c’est rigolo d’appuyer et hop, ça part comme une balle dès qu’il y a un bout de droit.
Ca donne envie de recommencer !
On finit la journée vers 16h30-17h pour rentrer sur Paris avant la nuit.
Le retour est inespérément cool avec 2 pauvres km de bouchons.
Bref, le bilan du weekend : j’aime ma voiture !!
On a passé de très bons moments, avec des conditions parfaites : pas une goutte de pluie, aucun ennui mécanique (à une purge de frein près pour l’Elise, mais bon… c’est une Lotus donc c’est rien).
Bon bah pour ceux qui trouvaient que le post manquait de texte…
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